epistole
Epistole

Les lettres non écrites sont les plus belles, car on ne sait, nul ne sait ce qu’elles contiennent,
nul ne sait à qui elles sont adressées et bien souvent ce sont celles qui n’ont pas été pensées avant que d’être mots.
Personne ne sait qui les a écrites. C’était pendant l’erreur d’une journée superficielle qui dura plus d’un an.
Année de croyances, de peines et d’oubli mêlés, de désirs et d’obstacles extinctifs, d’amertume et de désespoir, de fausses joies et de vraies introspections.
Bref, ce fut une sale année, qui se rejoue encore à mes yeux, trop souvent.
L’intelligence du cœur ne rimait pas avec amour et tant bien que mal, il a fallu se faire à cette idée.
Plutôt mal que bien d’ailleurs.
Rêves de pérennité des sentiments mort-nés qui te prirent et de mes sentiments attardés qui me tiennent encore aujourd’hui,
à l’heure, bref à la seconde et pour des années, je le sens.
Tant de mots, de soupirs pour en revenir au point de départ. Souffrance lancinante.

JPABT