mardi,16 juin 2015
Par J.P.ABT le mardi,16 juin 2015, 22:28:00
Les sushis
Annette aime bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.
Les sushis à l’aneth d’Annette
Donnent à ses baisers
Un goût iodé
Quand ils fondent sur sa langue
Parfumés à l’aneth
Leur saveur explose en un bang
C’est comme un jour de fête
Pour moult piécettes
Annette, a ses sushis à l’aneth
Ils ont le vert de ses beaux yeux
L’orange de ses cheveux
Annette aime bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.
Les sushis à l’aneth d’Annette
Donnent à ses baisers
Un goût osé
Mais quand arrive novembre
Annette n'a plus un radis
Elle suce des confits au gingembre
Pour s'acheter du riz
Par quelques courbettes,
Annette, a ses sushis à l'aneth
Ils lui coûtent l'eau de ses yeux
Ils sont loin les jours heureux
Annette aimait bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.
Ses lèvres sentent la crevette
Elle refuse les baisers
Même payés
Lorsqu'elle est partie pour Cherbourg
Un aller sans retour
Finies les galipettes Annette
A rejoint les crevettes.
JPABT 16062015
jeudi, 2 avril 2015
Par J.P.ABT le jeudi, 2 avril 2015, 22:25:00
.
Le petit poisson bleu ne va pas bien fort.
Il nage en crabe d'une seule nageoire,.
Comme rampe l'albatros de l'histoire ;.
Maladroitement et désespérément vers son sort..
J'ai beau me dire que ce n'est qu'un petit poisson.
J'aurais voulu qu'il vive plus longtemps.
Mais on ne peut rien contre mère nature..
Les hommes aussi vivent leur temps..
Même si cela peut paraître dur,.
Un jour il faut dégager du bocal,.
Agité ou pas, il faut se faire la malle..
Mais se souvenir des moments fidèles.
Quand t'aimer c’était me faire la belle..
Ces moments où l’air te manque.
Mais où pourtant, tu vis encore..
Maintes fois tu sautes de cette restanque.
Une fois, une mine et c’est la mort..
JPABT 02022015.
RIP 22022015.
lundi, 6 octobre 2014
Par J.P.ABT le lundi, 6 octobre 2014, 22:26:00
Poupée de sire
Poupée de baumes vêtue
Tu vas au devant du pieu
Qui inévitablement te brûle et te pourfend
Mais tu n'as pas la moindre peur
Et tu mets tout de toi surtout le coeur
Tout en sachant la douleur pourtant
Quand on penserait que tu joues ta vertu
Bourgeoise légère folle de l'être
Je sais que tu vaux bien mieux
Tu parles à l'âme sans t'en repaître
Tu soutiens et tu rassures
L'écrivain raté dans son écriture
Le poète inconnu qui dans sa prose
Se perd...mais rimée
Garde les rennes de sa chevauchée
Pour venir t'offrir muse et mécène
Sans la peur de l'épine
Un bouquet plat et encré de chine
De ce que l'on décrie des roses
JPABT
mardi,23 septembre 2014
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 22:12:00
Ta peau
Sous le joug d’un amant,
Ton corps se tend.
Mais au fond de ton tourment,
Même s’il te détend,
Frère de ta peau muette,
Centre de ton mal être,
Que ton cœur aux abois
Souffre de ne pas vivre
L’amour auquel il a droit.
C’est en offrant ce corps,
Sans le moindre remord,
Que des plaisirs tu t’enivres ;
Comme si cela suffisait.
Mais ça ne suffit pas, tu le sais.
Sur ta peau courent tes mains.
Il ne lui manque que la parole.
Tentant d’éteindre ce corps qui brûle,
Cette angoisse larvée au fond t’étreint.
Tu crois avancer et pourtant tu recules,
Laissant tes parties folles,
En proie au feu de tes doigts ;
Et moi frère de malaise, je brûle pour toi…
JPABT
23092014
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:35:00
Un petit poisson bleu
Au-delà de l’amer
Par delà les rivières
Il y avait naguère
Tout proche des rizières
Un petit poisson bleu
Qui n’avait que ses yeux
Et son âme pour aimer
Et sa queue pour le prouver
Tous les jours il mangeait des petits vers
Sans rime mais qui avaient su lui plaire
Et de sa vie faire sans bruit, un paradis
Il remuait la queue pour dire merci
Chaque fois qu’il la retrouvait
Elle lui donnait de quoi manger
Cette ondine dans la rivière
Qui faisait de si beaux vers
Qu’il allait remercier
Comme il pouvait
Agitant sa queue de fine toile
Comme une danse des sept voiles
Ainsi il rafraîchissait son eau
Pour ne pas qu’elle ait trop chaud
Retardant l’effet du temps
Qu’elle reste avec lui longtemps
Mais la sécheresse du Mékong
De son bonheur sonna le gong
L’eau se mit à baisser
Révélant son ondine cachée
La proie que le crocodile avait laissée
Il vint rapidement la récupérer
Et s’en fut ailleurs la consommer
Le laissant, comme elle, décomposé
Fini de savourer ses vers
Le poisson manqua d’air
Ses poumons qui le brûlaient
La faim d’elle le tenaillait
Sa vie devenait un enfer
L’ondine avait de si beaux vers
Qu’il ne pourrait jamais trouver
Des qui pourraient l’égaler
Il ne battait plus de sa queue
Comme il battrait des ailes
Sa joie, l’eau de ses yeux
Etaient parties avec elle
La nuit, il rêvait qu’il s’envolait
Pour aller la retrouver
Mais au fond de sa boue il ignorait
Qu’elle était digérée
Que l’ondine et la terre
Ne faisaient plus qu’une désormais
Que la vie est un enfer
Qu’il faut profiter tant qu’on vit, d’aimer
Que rien n’est fait pour durer
Excepté le souvenir des moments passés
Comme un signe d’espérer
Que tout peut recommencer
Qu’après la sécheresse vient la mousson
Que la douleur d’un cœur
N’est pas qu’une information
Mais le ferment du bonheur à son heure
Le petit combattant
Flotte dans un bocal maintenant
Sait-il que je fais des vers ?
Agite t’il son panache bleu pour me plaire ?
JPABT
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:20:00
Un phénix
L'amour est un phénix
Un long chemin de croix
Que l'on franchisse le Styx
A genoux, chaque fois, on y croit
On y laisse des plumes, ses pensées les plus belles
Pour finir dans l'enfer d'autres, par s'y brûler les ailes
Pourtant souffrant mille morts, de la folie d'aimer
Il n'est de rêve plus doux, sous la crainte armée
Que de revivre ces troublants instants et ces heures folles
Espérant qu'à nouveau, de ses cendres, l'oiseau de feu s'envole.
JPABT
23092014
samedi,13 septembre 2014
Par J.P.ABT le samedi,13 septembre 2014, 22:21:00
La flaque
Amarrée basse
Au fond de la passe
Un bouquet d'algues en bouclettes
Au doux parfum de crevettes
Suscitait mon intérêt
Prêt à tomber dans tes rets
Je cherchais à tâtons au tréfonds de la faille
Au risque de toi me piquer et que je défaille...
JPABT
15.10.2013
mardi,10 juin 2014
Par J.P.ABT le mardi,10 juin 2014, 11:20:00
J’aime
J’aime à te dire que nous ne vieillirons pas
Ensemble, tant que nous croirons à ce rêve de nous
Deux, malgré les ans, les maux et la poussière
D’étoiles que nous ne mordrons pas
Tu es belle infiniment et pas une chimère
Tu te bats contre tous, pour vous
Tu aimes tu vibres
Tu restes libre
Mais tu en sais le prix
Car tu l’as payé aussi…
Reste que tu éclaires ma vie
Comme ce phare dans mon esprit
D’être ton ami je suis fier
Je te le redis aujourd’hui pour ton anniversaire
JPABT
vendredi,30 mai 2014
Par J.P.ABT le vendredi,30 mai 2014, 23:54:00
Un vers posé est
Un rêve éveillé
Comme la brise du matin
Après une nuit brûlante
De cauchemars qui te hantent
Pour la journée, te donne la main
JPABT
Par J.P.ABT le vendredi,30 mai 2014, 23:25:00
Tu crois
Tu crois qu'elle est dans ta main
Mais elle est loin
Tu crois être dans son coeur
Mais il vibre ailleurs
Tu crois qu'elle te considère
T'es con elle te sidère
Tu croyais que c'était petit
Mais en fait c'était grand
Voilà que c'est parti
Et t'es là comme un gland...
JPABT