B.A.M

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dimanche,18 mai 2014

Bonne nuit

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Bonne nuit

Bonne nuit...câline
Nuit d'échines
Nuit de flancs
De buissons ardents
De peaux à corps
De j'aime encore
De tendres soupirs...
Que tu m'inspires

JPABT

AMOURS DE CONNIVENCE


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Amours de connivence


Comme il te convient,
Comme il vient ; lent va et vient.
Embrasser de la charpente l'ossature,
De l'atlas à la sacrée la langue tournoyer…
Consciencieusement, éviter les ouvertures.
Ressentir, des dix doigts, les secousses te posséder.

D'abord légères et sibyllines, la chaleur sur ta peau un mirage,
Puis ne pas oublier les endroits délaissés.
Taquiner du nez des doigts et des lèvres,
Ces zones érogènes mais si vénusiennes qui te donnent la fièvre
La langue s'insinue entre tes lèvres où perle la rosée.
Dans ton ventre gronde un orage.

J'embrase tes commissures tandis que mes doigts de sourcier
Trouvent un petit geyser au sein d'un tremblement de chairs
Qui d’un flot de désir, inonde ton vestibule
Dont le gardien dressé réclame la caresse
Je te dispense mille baisers sans me soucier
De ma baguette magique qui bât la mesure à tes fesses
Que dis je une baguette, c'est un sabre au clair
Qui cherche un fourreau, à moins qu'il ne recule

Pour se faire encore plus longtemps attendre
Que ta chair soit parfaite, chaude, ferme et fondante
Avant que de plonger jusqu'à la garde
Tes doigts partent à la rencontre de ce bélier
Pour lui ouvrir le chemin si ce n’était déjà fait…
De ton œil plein d’envie, tu le regardes.

Tes cheveux comme dans un rêve sur l'oreiller, en soleil
Semblent bien loin de cette course à l'abysse
Où l'animal fouille aux tréfonds de tes cuisses
Honteux que je suis, quand tu m’offres tes merveilles.
D'un coup je me retire de ton antre brûlante,
Pour contempler ta beauté envoûtante.

Ma tête oblique vers tes parties charnues gonflées de désir
Ma langue darde tel un serpent qui siffle à tes fesses
Te fait signe par ses à-coups de te redresser
Alors que je m'allonge en dessous
Je prends tes hanches en main comme en laisse
J'ai face à moi cette vue qui me tente
L'odeur de ton désir cette fleur enivrante
Mon abdomen ressent de tes pointes tendues le frôlement
Mes doigts que je trempe dans ton intime source chaude
Viennent taquiner ta petite ouverture
Et mon gland turgescent encore plus de durcir
Ma langue a trouvé ton petit érectile et entreprend de le nettoyer
Lentement , très lentement avec insistance
Je sens la caresse de tes cheveux sur mon pelvis.
Un doigt s'insinue puis deux doucement réchauffent ton petit muscle rond,
Avant que d’ y introduire au bout de ma chair
Tendrement et profondément pour te plaire
Les pulsations de mon cœur
Portées par mon bélier turgescent et fier
Doucement et sans heurts
Glissant comme un vaisseau dans tes hauts fonds,
Sens comme je t’aime à lents vers.

JPABT

Divaguer sur un mur


Divaguer sur un mur



Ainsi plaquée au mur
Elle prend son pied.
Prise entre plan vertical
et bon plan de ver qui la cale,
Elle aura beau crier
Elle jouira, la coulisse, tant qu'il sera dur...

Epinglée au ciel comme dans la chanson
Elle comptera les étoiles et tous les lampions
De la fête estivale avec tous les flonflons
Qui se mêlent à ses râles pour donner le ton...

La pelle de l'appeau
Pour que du bois le loup sorte
Et que le mignon agneau
Se transforme en escort ^^

Je vous lèche un instant
Je dois retrouver ma moitié
Qui fait du laisse vitrine
Sous la pluie ....

J'ai fait fort, là...." le mignon agneau"
Particulièrement imprononçable
Du loup, la faim de chair et la libido
Excite, plus qu'il n'est raisonnable,
Dans une fable sensée se dérouler
Le long d'une rivière où l'onde est pure
Théâtre des ébats de sexe et des baisers
Du stupre et de la luxure, contre nature.

Aussi, j'en viens à me demander à cette vision-ci
Si je ne suis pas victime d'éthyliques zoopsies
Faut que je me fasse soigner, cela est pathétique
Dans un quelconque hospice ou bien une clinique
Mon esprit, ayant vue sur la mer, si ce n'est pas l'Atlantique
Malade, prendra l'amer sur l'optimiste d'un club nautique,
Poussé par les courants, échouer dans ce château prison
Libre de quoi, perdu pour la raison,
Avec vue sur ses deux monts
De hanter ce lieu de mon souvenir
Où jouir rimait avec respire
M'échappant pour de bon...
Dans un baiser si lent
Qu'il défie le temps.

JPABT

jeudi, 8 mai 2014

Histoire de s’aimer… un pneu.

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Histoire de s’aimer… un pneu.


En fait, cela fait plus d'une semaine qu'elle essaie de démonter ce pneu....
Mais à chaque fois qu'elle se penche,
Cela rend son mari très amoureux
Il lui propose son aide... mais l'emmanche
En lui faisant le coup du démonte-pneu.
Comme elle n'est pas bégueule,
Même si il exagère un peu,
Quand il s'enfonce en elle,
Elle montre son plaisir et feule
Comme une panthère sensuelle.
Après la douche elle s'y remet, c'est imparable,
Comme le fait qu'il lui saute sur le râble.
Si en voiture... elle n'a pas fait un kilomètre,
C'est qu'en matière de va et vient, elle a trouvé son maître.

JPABT
08052014

mercredi, 7 mai 2014

Dlésir

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Dlésir


Le désir profond sur ton visage je lis.
Un trouble vertigineux me saisit.
Sentir ton souffle sur cette partie de mon être,
Aussi sensible qu'une plume sous le zéphyr;
Avant que la fièvre monte et que je ne te pénètre,
Ensemble, prenons le temps, de l'un de l'autre jouir.

JPABT

mardi,22 avril 2014

J’ai … encore

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J’ai … encore


J'ai vaincu
Ma timidité
Mon anxiété
Mon honnêteté
Ma bienséance
Et j'en suis revenu

J'ai violé
La confiance
Mes convictions
Ma droiture
Ma soumission
Ma nature
Et j'ai recommencé

J'ai pillé
Le grain de ta peau
Tes lèvres quelles qu'elles soient
Tenant tes talons hauts
M'enfonçant dans ta soie
Nos sueurs se mêlant
Tes cheveux me fouettant
Et j'ai adoré

J'ai vu
Les courbes de ton cul
Tes yeux qui ne voient plus
Ta bouche m'engloutissant
Presque avidement
Ton coeur dans un placard
Enfermé dans le noir
Criant son désespoir
Au fond de son mitard
Et cela me tue

Je sais
Que c'est folie de croire
Comprendre cette histoire
D'y voir un avenir
Heureux avec des rires
Même s'il n'y a pas d'enfants
Qui nous courraient autour
Rire à pleines dents
En inventant l'amour
Car cela me plairait

Je crois
Moi qui ne croyais en rien
Pas même au lendemain
De la force d'un combat
Contre les aléas
Qu'il y a un possible
Cette damnation est réversible
Puisque je crois en toi.

JPABT
25/09/2013

lundi,21 avril 2014

Fin d’un voyage

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Fin d’un voyage

Quand vient la fin du voyage...
Même de fatigue, laminés
Rien que la vue de ton corps...sage
Elève en moi plus qu'une idée,
Te voir ainsi poser près de ta valise
En toi vider les miennes, après une tendre prise.

JPABT
30.10.2013

DEUX TOI

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Deux toi


De toi je peux dire que tu sentais bon
Que j'ai aimé ton parfum jusqu'à l'oublier
Pour qu'il cesse de me tourmenter
Après l'avoir souhaité, je l'ai perdu; pauvre con!
Mais je ne peux oublier le goût suave que tu as
Que j’ai découvert en explorant le haut de tes bas
Et qui manque à ma langue et à mes lèvres
Comme une fleur exotique qui m'égare
Ton odeur me donnait la fièvre...
La douce toxicité et la beauté de ton cul rare
La tendre violence de ta peau
La profondeur de ton coffre à joyaux
Le galbe de tous tes monts
Le mystère de tes démons
Les envolées de tes peut-être
Les mains en sang dans mes fenêtres
Et cette faim qui m'étreint
Et mon ventre qui se serre
Encore rien que ce matin
Du désir sincère d'un souvenir de naguère
Qui avait la saveur de l'amour
Parce qu'il est beau d'y croire un jour
Un instant j’y ai cru
Quand tu me montais à cru…

JPABT

dimanche,20 avril 2014

CHEMIN DE CROIT

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CHEMIN DE CROIT

Il passait son temps à créer des bulles de temps pour les lui offrir
Il inventait des histoires débiles pour noyer tous les poissons qu’elle pouvait lui présenter
Il s’était spécialisé dans la chasse aux lapins qu’elle lui posait même si elle s’en défendait
Il courait vers son mur encore plus vite même si c’était absurde
Il n’avait compris que trop tard que cette course était une course pour la vie contre la montre
Il n’avait plus peur de rien que la douleur qu’il pourrait occasionner et cela le bridait
Il continuait pourtant à vivre sa vie qui lui paraissait terne
Et pourtant toute l’énergie qu’il y mettait l’embellissait
Il avait l’impression de se sacrifier de se lacérer pour que personne n’ait à souffrir de lui
Il ne se rendait pas compte que de se battre contre ces moulins à vent créait un mouvement
Qui s’amplifiait comme le battement d’un cœur qu’il croyait froid et définitivement perdu pour lui
Son cœur se déchirait à chaque fois qu’il respirait
Sa tête explosait continuellement des pensées folles qui le taraudaient de leur lancinance
Depuis le début cette quête avait l’allure d’un voyage initiatique,
Il passait son temps à prouver sa foi et son dévouement
Il criait constamment son amour et ça venait de son âme
Pour panser ses douleurs, il écrivait ses pensers les tourments de son cœur
Les errements de son âme comme au temps jadis on faisait la cour à une belle dame
Il pensait vraiment arriver à l’atteindre mais chaque fois elle se dérobait
Par un mot doux ou une pirouette, s’inventant un chaperon
Sa quête aurait-elle un jour une issue autre que sa mort
Chaque jour il poussait son petit tas de cailloux qui grandissait s’amalgamait
Il se donnait l’impression d’être un « Sysiphe » remettant chaque fois sur le tas son ouvrage
Et toujours il s’efforçait de ne rien laisser paraître
Pour que son bonheur fugace ne nuise à personne qu’il aimait
Le mensonge était entré dans sa vie et pourtant il ne s’en sentait pas coupable
Il écoutait le vent, il écoutait la pluie, il écoutait les arbres
Et aucun ne lui disait que mal était ce qu’il faisait .
Et quand bien même il n’écouterait que ce que lui dicterait son cœur
Enfermé qu’il était dans le carcan trop pesant de ses responsabilités
Il se battait avec acharnement, en dépit du bon rythme, en dépit du bon sens
Epris de cette illusion plus forte que le bonheur qu’on appelle liberté
Il s’était lui-même emmuré à la perfection pour que ce qu’il avait construit ne
Puisse pas un jour aux siens nuire
Mais ce monstre qu’il avait nourri en lui avait fini par l’habiter
Et à son corps défendant à le transformer
Cet amour impossible dont il rêvait pour embellir une relation physique
Avait étouffé dans l’œuf toute velléité sensuelle voire charnelle pure.
C’est ce qui l’avait rendu intéressant et en même temps ce qui l’avait condamné
A ne faire qu’espérer, rêver, érotiser aux yeux de celle dont les besoins étaient concrets
Pourtant il ne s’arrêtait pas à ses besoins et prétendait voir plus loin dans son désir
Plus profond en elle, dans ce qu’elle ne pouvait concevoir de donner
Parce qu’elle était ainsi bridée par la vie et ses mauvaises expériences
Parce que sa vie s’était faite autour de cette défense perpétuelle d’aimer vraiment
Camouflée en besoin de donner son corps comme un présent et d’en ressentir profonde satisfaction
Comme un sacerdoce, une mission, un don de soi proche de la foi mais sans réel don , plutôt un prêt
Perdu dans toutes ces considérations, noyé dans le flot de ses mots
Il n’avait pas songé que si il avait fait tout ça, ce n’était pas par défi
Ce n’était pas pour se prouver qu’il pourrait un jour plaire
Ce n’était pas pour la sauver d’un mal dont elle acceptait l’emprise
Malgré le rejet si fort qui la maltraitait dans ses cauchemars
Il n’avait pas songé, il l’avait vécu, ressenti au fond de son ventre
Si fort et si profond comme si cela s’imposait malgré sa volonté…
Qu’ il la voulait car enfin, loin de se camoufler derrière le jeu de l’amour
Au hasard, malgré sa vénéneuse complexité, son charme captivant
Sa douceur enivrante, les nœuds, le feu de son ventre, et son sexe brûlant….
Simplement, il l’aimait.

JPABT

vendredi,28 février 2014

Au matin du monde


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Au matin; à ma lecture, tu promènes tes doigts, au bord du lac intime
Tes pulpes glissent, sur ta peau qui frémit en sursauts, sous ta caresse.
Passant le buisson juste taillé, un petit défilé débouche sur l’abîme,
Où délicatement, je t’invite à contourner l’objet de ma tendresse.

Je te demande de frôler des ongles, ce lac aux rives moelleuses
Et d’un doigt puis deux, pénétrer, pour goûter ta liqueur chaude et crémeuse.
Masser ta poitrine, et de ta langue en tester l’érectile: telle est ma requête.
Et comme tu es belle et point bête, tu imagines le but de cette quête.

Ton mont de vénus abrite, au début de la faille, une petite alcôve parme,
Dont le trésor gonfle et ne veut plus rester caché, érigé sous le charme,
Des mots qui célèbrent la femme, qui un soir solitaire a ravi mon âme,
Des vers d’auteurs, cités avec délectation! Des miens, je veux que tu te pâmes.

J’aimerais qu’en ton cœur, plus qu’un délice de vers, je dure
Que mes mots dits, à ton corps et à cris, ton visage, le plaisir défigure,
Que ta chair brûlante, ton souffle fort, écrasés d’allers sans retours, jusqu’au délire,
Ressentent intensément et profondément la violence de mon désir.

Quand tu seras lassée de n’avoir que mes mots et pas mes baisers,
Un jour m’inviteras-tu à faire le tour, de ce lac intime dont j’écris les détours.
Tes doigts accompagneront les miens pour que je découvre, à mon tour
Ce qu’en toi, mon amour et la force de la pensée, sont parvenus à susciter.

Provoquant en ton ventre un brasier et l’appel de tes soupirs,
Que ton cri, mon nom, mon dieu, clame qui te fait jouir!
Excitant l’intervention qui n’a rien de divine,
Du bataillon de mes doigts, du bélier de ma pine,

Pour t’aimer, mon amour, du petit matin
Jusqu’au bout de mes nuits;
Tant que pourront mes reins,
Jusqu’à la nuit de ma vie.

JPABT

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