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Amours de connivence


Comme il te convient,
Comme il vient ; lent va et vient.
Embrasser de la charpente l'ossature,
De l'atlas à la sacrée la langue tournoyer…
Consciencieusement, éviter les ouvertures.
Ressentir, des dix doigts, les secousses te posséder.

D'abord légères et sibyllines, la chaleur sur ta peau un mirage,
Puis ne pas oublier les endroits délaissés.
Taquiner du nez des doigts et des lèvres,
Ces zones érogènes mais si vénusiennes qui te donnent la fièvre
La langue s'insinue entre tes lèvres où perle la rosée.
Dans ton ventre gronde un orage.

J'embrase tes commissures tandis que mes doigts de sourcier
Trouvent un petit geyser au sein d'un tremblement de chairs
Qui d’un flot de désir, inonde ton vestibule
Dont le gardien dressé réclame la caresse
Je te dispense mille baisers sans me soucier
De ma baguette magique qui bât la mesure à tes fesses
Que dis je une baguette, c'est un sabre au clair
Qui cherche un fourreau, à moins qu'il ne recule

Pour se faire encore plus longtemps attendre
Que ta chair soit parfaite, chaude, ferme et fondante
Avant que de plonger jusqu'à la garde
Tes doigts partent à la rencontre de ce bélier
Pour lui ouvrir le chemin si ce n’était déjà fait…
De ton œil plein d’envie, tu le regardes.

Tes cheveux comme dans un rêve sur l'oreiller, en soleil
Semblent bien loin de cette course à l'abysse
Où l'animal fouille aux tréfonds de tes cuisses
Honteux que je suis, quand tu m’offres tes merveilles.
D'un coup je me retire de ton antre brûlante,
Pour contempler ta beauté envoûtante.

Ma tête oblique vers tes parties charnues gonflées de désir
Ma langue darde tel un serpent qui siffle à tes fesses
Te fait signe par ses à-coups de te redresser
Alors que je m'allonge en dessous
Je prends tes hanches en main comme en laisse
J'ai face à moi cette vue qui me tente
L'odeur de ton désir cette fleur enivrante
Mon abdomen ressent de tes pointes tendues le frôlement
Mes doigts que je trempe dans ton intime source chaude
Viennent taquiner ta petite ouverture
Et mon gland turgescent encore plus de durcir
Ma langue a trouvé ton petit érectile et entreprend de le nettoyer
Lentement , très lentement avec insistance
Je sens la caresse de tes cheveux sur mon pelvis.
Un doigt s'insinue puis deux doucement réchauffent ton petit muscle rond,
Avant que d’ y introduire au bout de ma chair
Tendrement et profondément pour te plaire
Les pulsations de mon cœur
Portées par mon bélier turgescent et fier
Doucement et sans heurts
Glissant comme un vaisseau dans tes hauts fonds,
Sens comme je t’aime à lents vers.

JPABT