Divaguer sur un mur



Ainsi plaquée au mur
Elle prend son pied.
Prise entre plan vertical
et bon plan de ver qui la cale,
Elle aura beau crier
Elle jouira, la coulisse, tant qu'il sera dur...

Epinglée au ciel comme dans la chanson
Elle comptera les étoiles et tous les lampions
De la fête estivale avec tous les flonflons
Qui se mêlent à ses râles pour donner le ton...

La pelle de l'appeau
Pour que du bois le loup sorte
Et que le mignon agneau
Se transforme en escort ^^

Je vous lèche un instant
Je dois retrouver ma moitié
Qui fait du laisse vitrine
Sous la pluie ....

J'ai fait fort, là...." le mignon agneau"
Particulièrement imprononçable
Du loup, la faim de chair et la libido
Excite, plus qu'il n'est raisonnable,
Dans une fable sensée se dérouler
Le long d'une rivière où l'onde est pure
Théâtre des ébats de sexe et des baisers
Du stupre et de la luxure, contre nature.

Aussi, j'en viens à me demander à cette vision-ci
Si je ne suis pas victime d'éthyliques zoopsies
Faut que je me fasse soigner, cela est pathétique
Dans un quelconque hospice ou bien une clinique
Mon esprit, ayant vue sur la mer, si ce n'est pas l'Atlantique
Malade, prendra l'amer sur l'optimiste d'un club nautique,
Poussé par les courants, échouer dans ce château prison
Libre de quoi, perdu pour la raison,
Avec vue sur ses deux monts
De hanter ce lieu de mon souvenir
Où jouir rimait avec respire
M'échappant pour de bon...
Dans un baiser si lent
Qu'il défie le temps.

JPABT