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Si…Reine !

Heureux anniversaire
En forme de prière
Moi qui ne suis pas pieu
Que puis-je faire de mieux ?
Une bouée pour un naufrage
Pour cet an, rage

Un phare dans le noir
Lointaine lueur d’espoir
Une étoile presque éteinte
Eclipsée par les autres alentour
Preuve d’amour non feinte
Qui ne croit plus en l’amour

Pulsar qui rythme sans hasard
Toujours la même histoire
Pauvre étoile à neutron
Condamnée à dire non
A jamais perdue pour l’esprit
Si elle n’en fut démunie.

Cette présence arlésienne,
Celle de ma belle amie
Ne me cause pas de peine
Mais me trouve en soucis.
Point de mur où s’adosser
D’heures passées à observer

Ah, la lire, m’émerveiller
Un peu d’elle conserver
Le souvenir d’une étreinte
La présence éthérée
Dont, comme l’absinthe
Je ne peux me passer.

De ce lien si rare
De ce fil si pur
Que reste-il ce soir
Et quelle est sa nature ?
Qui toujours me ravît
Comme me semble, il m’enchaîne,
Si parfois je l’oublie
Me manque l’oxygène

Une idée quand me quitte la vie
Condamné, mais à quelle peine
D’où vient cette mélancolie
C’est le chant d’une sirène.
Je ne me trompais point
Quand je disais qu’elle était la mer
Qu’au fond je serrais les poings
En digérant l’amer,

Dans la balance son bonheur
Et moi quelques heures
La caresse de ses cheveux si longs
Et ses jambes si sensibles
Seraient la queue d’un poisson
Et si c’était possible.
A l’éclairage de mes rêves
Ces heures comme un ricochet
Lancées depuis la grève
Dureront l’éternité.

JPABT