Ta rosée
En mon souvenir repose...
Une pensée appuyée
Comme incarnée et solide.
A l'entrée toute rose
De ton gouffre adoré
D'où perle le liquide
Que je quête à l'orée
De toi ce divin miellat
Dont je ne me lasse pas.
Je te bois et m'enivre de la rosée
JPABT
27052014
mardi,23 septembre 2014
Ta rosée
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 22:10:00 - Interdit
Talon aiguille
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 22:08:00 - Interdit
Talon aiguille
Glacé comme un sorbet cassis
Tu gémis, c’est doux et acide à la fois
Quand la face brillante sur la peau glisse
Et ton talon j'enfonce en toi
JPABT 24 juin
Tes soupirs
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 22:05:00 - Interdit
Tes soupirs
Je t'imagine en train de faire tes pompes
La vue doit être sublime
Monter puis descendre
Je sens bien quelque chose se tendre
Le sport c'est intellectuel au fond
Surtout quand glisse
Le piston que tu lisses
Si je ne me trompe
De tes lèvres me retenant de plonger dans l'abîme
D'où je ne souhaite pas revenir
Belle façon infinie d'y finir...
En tête pour m'en souvenir
La musique sans silence de tes soupirs.
JPABT
17062014
Ton œil sombre
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 22:01:00 - Interdit
Ton œil sombre
J'aime ta chevelure, sombre ;
Comme ton oeil noir qui me dévisage,
Et dans la colline, cette ombre,
Qui suscite mes pensers les moins sages.
JPABT
Un divin nectar
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:39:00 - Interdit
Un divin nectar
Un divin nectar
Décrit avec art
Entre la soif et la faim
Je ne sais quoi le plus m'étreint...
A part peut-être tes cuisses
Au moment ou ma langue y glisse...
Curieusement se désaltérer à tes lèvres
Ne fait qu'augmenter ma fièvre
JPABT
Un petit poisson bleu
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:35:00 - Poèmes, poésies, chansons
Un petit poisson bleu
Au-delà de l’amer
Par delà les rivières
Il y avait naguère
Tout proche des rizières
Un petit poisson bleu
Qui n’avait que ses yeux
Et son âme pour aimer
Et sa queue pour le prouver
Tous les jours il mangeait des petits vers
Sans rime mais qui avaient su lui plaire
Et de sa vie faire sans bruit, un paradis
Il remuait la queue pour dire merci
Chaque fois qu’il la retrouvait
Elle lui donnait de quoi manger
Cette ondine dans la rivière
Qui faisait de si beaux vers
Qu’il allait remercier
Comme il pouvait
Agitant sa queue de fine toile
Comme une danse des sept voiles
Ainsi il rafraîchissait son eau
Pour ne pas qu’elle ait trop chaud
Retardant l’effet du temps
Qu’elle reste avec lui longtemps
Mais la sécheresse du Mékong
De son bonheur sonna le gong
L’eau se mit à baisser
Révélant son ondine cachée
La proie que le crocodile avait laissée
Il vint rapidement la récupérer
Et s’en fut ailleurs la consommer
Le laissant, comme elle, décomposé
Fini de savourer ses vers
Le poisson manqua d’air
Ses poumons qui le brûlaient
La faim d’elle le tenaillait
Sa vie devenait un enfer
L’ondine avait de si beaux vers
Qu’il ne pourrait jamais trouver
Des qui pourraient l’égaler
Il ne battait plus de sa queue
Comme il battrait des ailes
Sa joie, l’eau de ses yeux
Etaient parties avec elle
La nuit, il rêvait qu’il s’envolait
Pour aller la retrouver
Mais au fond de sa boue il ignorait
Qu’elle était digérée
Que l’ondine et la terre
Ne faisaient plus qu’une désormais
Que la vie est un enfer
Qu’il faut profiter tant qu’on vit, d’aimer
Que rien n’est fait pour durer
Excepté le souvenir des moments passés
Comme un signe d’espérer
Que tout peut recommencer
Qu’après la sécheresse vient la mousson
Que la douleur d’un cœur
N’est pas qu’une information
Mais le ferment du bonheur à son heure
Le petit combattant
Flotte dans un bocal maintenant
Sait-il que je fais des vers ?
Agite t’il son panache bleu pour me plaire ?
JPABT
Un phénix
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:20:00 - Poèmes, poésies, chansons
Un phénix
L'amour est un phénix
Un long chemin de croix
Que l'on franchisse le Styx
A genoux, chaque fois, on y croit
On y laisse des plumes, ses pensées les plus belles
Pour finir dans l'enfer d'autres, par s'y brûler les ailes
Pourtant souffrant mille morts, de la folie d'aimer
Il n'est de rêve plus doux, sous la crainte armée
Que de revivre ces troublants instants et ces heures folles
Espérant qu'à nouveau, de ses cendres, l'oiseau de feu s'envole.
JPABT
23092014
Un soir
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:18:00 - Interdit
Un soir
Un soir…
Je serai là,
Sans fatigue
A deux doigts de toi
Soufflant à tes lèvres
Ce que tu veux entendre.
Et si tu n'entends rien
Tu peux toujours les tendre
Les creux de tes reins
Sagement je contrôlerai mes mains
Laissant à ma bouche et ma langue
La part belle ...au festin.
JPABT
mai2013
Vertiges d'une fleur
Par J.P.ABT le mardi,23 septembre 2014, 21:07:00 - Interdit
Vertiges d’une fleur
J’aime une fleur aujourd’hui chère à mon coeur.
J'aimais suçoter le pistil de certaines fleurs
Presque sucrées toutes en saveurs
Suaves et envoûtantes de douceur.
Jusqu'à ce que je découvre le sel
Et le jus dégoulinant de celle
Qui a mis le feu à mes entrailles
Tant qu'il me tarde encore d'en faire ripaille
JPABT 6 juillet 2014
mardi,16 septembre 2014
Vos seins
Par J.P.ABT le mardi,16 septembre 2014, 06:33:00 - Interdit
Vos seins
Comment supporter plus longtemps
Qu'ils restent à mes yeux cachés
Vos seins vêtus de blanc, pointés
Qu'un cache coeur me tend
En offrande à mes lèvres
Qui me donnent la fièvre
Offerts à mes mains, vos seins
Sublimes sous la mantille
De ma raison qui vacille
Sont les plus doux des assassins.
JPABT
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