B.A.M

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mardi,16 juin 2015

Les sushis

sushi 1

Les sushis

Annette aime bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.

Les sushis à l’aneth d’Annette
Donnent à ses baisers
Un goût iodé

Quand ils fondent sur sa langue
Parfumés à l’aneth
Leur saveur explose en un bang
C’est comme un jour de fête

Pour moult piécettes
Annette, a ses sushis à l’aneth
Ils ont le vert de ses beaux yeux
L’orange de ses cheveux

Annette aime bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.

Les sushis à l’aneth d’Annette
Donnent à ses baisers
Un goût osé

Mais quand arrive novembre
Annette n'a plus un radis
Elle suce des confits au gingembre
Pour s'acheter du riz

Par quelques courbettes,
Annette, a ses sushis à l'aneth
Ils lui coûtent l'eau de ses yeux
Ils sont loin les jours heureux

Annette aimait bien les sushis,
Les sushis à l’aneth.

Ses lèvres sentent la crevette
Elle refuse les baisers
Même payés

Lorsqu'elle est partie pour Cherbourg
Un aller sans retour
Finies les galipettes Annette
A rejoint les crevettes.

JPABT 16062015

jeudi, 9 avril 2015

Claire obscure


Claire obscur

Claire obscure

Son oeil coquin m'incite
A des plaisirs licites
Et mon regard s'éclaire
A la lueur de son côté sombre
Quand mon sabre au clair
Finit par pénétrer son ombre.
Alors Claire et son oeil se ferment
Engloutissant ma course à son terme.
JPABT 09042015

lundi, 6 avril 2015

Sous.... venir


cherche penchée

Oui....cherche encore un peu...
Reste à quatre pattes;
La bête à deux dos, ce jeu
Qui te pend au derrière.
Je me souviens de tout,
Comme si c'était hier:
Le rouge à tes joues,
Tes essoufflements,
Tes genoux écarlates,
De mon coeur chaque battement.

JPABT
03042015

dimanche, 5 avril 2015

Impatiences


Amoureusement offerte

Il a tout son temps.
La posture lui plaît;
Entre invitation et offrande,
Cette étincelle d'où le désir naît.
Animalement il bande.
C'est le meilleur moment.


Celui qui conduit à la douceur;
Juste avant que n'accélèrent les coeurs,
Que ne se frôlent les moiteurs,
Ne s'explorent les profondeurs;
L'instant du tir avec reculs,
Quand le pal à ton cul postule.


L'assaut jusqu'à l'abandon,
Lassos, désattachés des liens,
Des fils translucides des sécrétions partagées.
L'amour amor a ces extrémités,
L'amour pour un con.
Le désir pour un vagin.
L'appel de la peau,
La caresse de la main.
L'étreinte d'un salaud,
L'attirance d'une catin.


Dans l'amoureuse violence avide,
Il y a cette course contre le vide;
Des impatiences aux seins dans leur bulle,
Où pour finir s'inondent les vestibules.

JPABT
03042015

jeudi, 2 avril 2015

Un petit poisson bleu 2


                               .
Le petit poisson bleu ne va pas bien fort.
Il nage en crabe d'une seule nageoire,.
Comme rampe l'albatros de l'histoire ;.
Maladroitement et désespérément vers son sort..
J'ai beau me dire que ce n'est qu'un petit poisson.
J'aurais voulu qu'il vive plus longtemps.
Mais on ne peut rien contre mère nature..
Les hommes aussi vivent leur temps..
Même si cela peut paraître dur,.
Un jour il faut dégager du bocal,.
Agité ou pas, il faut se faire la malle..
Mais se souvenir des moments fidèles.
Quand t'aimer c’était me faire la belle..
Ces moments où l’air te manque.
Mais où pourtant, tu vis encore..
Maintes fois tu sautes de cette restanque.
Une fois, une mine et c’est la mort..
JPABT 02022015.
RIP 22022015.

A la menthe

a_la_menthe.jpg

A la menthe

Thé ce que je ne bois pas
A toujours, premier mais en fait jamais
La où je te touche ce n'est pas forcément la
Menthe qui me rafraîchit le plus mais
Je bois tout de même par politesse
Te fixant avec en tête de prendre tes fesses
Désire laisser mes mains courir sur ton corps
Je te goutte de la langue puis sur ton bord
Te caresse de mes lèvres charnues
Veux les tiennes tout en retenue
Si il ne me restait qu'un moment à vivre
Fort ce serait t'éperonner comme un bateau ivre
T'emporter vers un court avenir
Sur l'immense flot de mon désir
Mon âme déchirée aux vents
Vit intensément ce moment entre amants
JPABT
10.11.2013

samedi,25 octobre 2014

LE TRAIN

arriere train


Le train de mes pensers
Pour échapper au train train
Me transforma en boute en train
Chassant mes arrières pensées
C'était sans compter sur le destin
Qui me présenta ton arrière train.

JPABT 25/10/2014

REFLEURIR LES VALLEES


encollantée a prendre


Une transparence qui doit me plaire
Un doigt te caressant ferait ton affaire?
Des talons à brides pour te contraindre,
Guider la montée du plaisir sans l'atteindre.
Ne te déshabille pas...reste comme ça
Tu ne seras jamais vraiment aussi nue
Que comme je te devine, je te vois
Cachant de ta main gracile, l'arrêt de ton cul
Comme je cache celui de mon coeur
Un infime instant plein de douceur,
Où te prendre ressemblait au bonheur
Cette soif assouvie de cyprine et de sueur
Lors tu m'offris de respirer tes senteurs
Je sens encore ma tige au fond de ta fleur
Voulant en faire le plus beau des bouquets
Rêvant avec toi de refleurir les vallées

JPABT 25/10/2014

lundi, 6 octobre 2014

Poupée de sire

doll tatoo

Poupée de sire

Poupée de baumes vêtue
Tu vas au devant du pieu
Qui inévitablement te brûle et te pourfend
Mais tu n'as pas la moindre peur
Et tu mets tout de toi surtout le coeur
Tout en sachant la douleur pourtant
Quand on penserait que tu joues ta vertu
Bourgeoise légère folle de l'être
Je sais que tu vaux bien mieux
Tu parles à l'âme sans t'en repaître
Tu soutiens et tu rassures
L'écrivain raté dans son écriture
Le poète inconnu qui dans sa prose
Se perd...mais rimée
Garde les rennes de sa chevauchée
Pour venir t'offrir muse et mécène
Sans la peur de l'épine
Un bouquet plat et encré de chine
De ce que l'on décrie des roses
JPABT

mardi,23 septembre 2014

Ta peau

autodafe.jpg


Ta peau


Sous le joug d’un amant,
Ton corps se tend.
Mais au fond de ton tourment,
Même s’il te détend,
Frère de ta peau muette,
Centre de ton mal être,
Que ton cœur aux abois
Souffre de ne pas vivre
L’amour auquel il a droit.
C’est en offrant ce corps,
Sans le moindre remord,
Que des plaisirs tu t’enivres ;
Comme si cela suffisait.
Mais ça ne suffit pas, tu le sais.
Sur ta peau courent tes mains.
Il ne lui manque que la parole.
Tentant d’éteindre ce corps qui brûle,
Cette angoisse larvée au fond t’étreint.
Tu crois avancer et pourtant tu recules,
Laissant tes parties folles,
En proie au feu de tes doigts ;
Et moi frère de malaise, je brûle pour toi…

JPABT
23092014

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